jeudi 30 mai 2013

Interview-Swan-Blackrain Mai 2013

Salut Swan, alors le nouveau single « Blast me up » est déjà sorti, es-tu satisfait de son accueil par les fans ?
Salut Daily Rock, alors pour l’instant la plupart des retours que nous avons eu l’ont été de notre entourage proche donc bien évidemment, ce n’est pas très objectif ! Mais nous l’avons déjà joués en live et ce morceau fonctionne plutôt bien donc c’est très positif pour la suite.
Comment qualifierais-tu le nouvel album par rapport au précédent ? (Lethal dose of…sorti en 2011)
Tout d’abord, la production n’est pas comparable. Avoir un homme d’expérience comme Jack Douglas (célèbre producteur américain) à nos côtés a été bénéfique sur tous les points. Les titres de cet album sont plus aboutis et nous avons travaillés dur pour en arriver là. Et nous n’avions jamais enregistrés en studio auparavant…
Les médias aiment comparer les nouveaux groupes avec les anciens, ça te flatte ou bien ça t’énerve plutôt ce genre de comparaison ?
Que l’on dise que l’on copie tel ou tel artiste ne fait pas forcément plaisir ! Ensuite, que l’on nous compare à d’autres ne nous dérange pas…il y a des comparaisons plus flatteuses que d’autres tout simplement.
Globalement, quels titres préfères-tu sur ce nouvel album ?
Je dirais le titre « Re-evolution new generation » qui sonne très moderne et qui ferait un bon single aux Etats-Unis d’après Jack Douglas. A voir donc…
Pourquoi avoir choisi la guitare plutôt qu’un autre instrument ?
Au collège, j’y suis venu tout naturellement par contre le chant s’est imposé à moi car nous ne trouvions pas de chanteurs et il a fallu que je m’y colle (rires)
Vous avez déjà assurés les 1ères parties d’Alice Cooper, de Scorpions, de Steel Panther…un autre groupe manque au palmarès peut-être ?
Je pense immédiatement à Aerosmith ! D’ailleurs, il était question de faire leur 1ère partie en France. Nous avons maintenant la même maison de disque (Sony Music) et Jack Douglas ayant produit leur dernier album, cela facilitait grandement les choses. Mais comme ils ont tout annulés…ce n’est que partie remise je l’espère !
Ecoutes-tu quelques nouveaux groupes ou restes-tu globalement fidèle aux classiques ?
Je n’ai pas trop de temps malheureusement pour écouter de la musique car nous répétons beaucoup mais j’aime en ce moment Papa Roach et Ghost (ces 2 groupes seront d’ailleurs présent au Hellfest cette année).
Vous serez sur scène le 22 Novembre prochain au Divan du Monde pour défendre cet album mais as-tu d’autres dates à me confirmer ?
Nous serons au festival Megascène à Saint Colomban près de Nantes le 07 Juin et il y aura sans doute une tournée française autour de la date du 22 Novembre à Paris.
Un grand merci à Swan pour sa gentillesse et à Olivier Garnier pour son professionnalisme.

mardi 28 mai 2013

arno chroniqueur sur www.daily-rock.fr, webmaster de Buckcherry France (Facebook), bénévole au Hellfest Open Air...et papa de 2 magnifiques enfants !


Chronique-Anthares "Pro memoria" 28/05/2013

Anthares est un groupe de Thrash metal 100% breizh qui a existé et beaucoup tourné entre 1997 et 2002 !
La sortie de leur album « Pro memoria » en 1999 bien noté dans la presse spécialisé leur a permis notamment d’assurés les premières parties de Loudblast…

Ils reviennent donc après 11 ans d’absence avec en projet plusieurs concerts, des nouveaux titres et un nouvel album qui sortira très bientôt.
Insensible aux modes et au temps, réfractaire à toute notion d’évolution, la musique du groupe est solidement ancré dans le style Thrash des années 80′s.
Ils n’ont pas viré depuis néo-metal ou indus et c’est tant mieux pour les fans de la première heure.
Attention, il s’agit bien là de chroniquer leur seul et unique album (en attendant le prochain) et de se rappeler que ce style de musique n’est pas forcément très prisé dans nos contrées !
L’ambiance Anthares est bien présente, les soli sont propres, le chant est diablement efficace et me fait penser par moment à Lips du groupe canadien Anvil.
C’est pas renversant c’est sur mais ça passe agréablement bien grâce à une production sèche et brutale.
Un album sympathique qui devrait ravir la plupart des fans de Thrash old school.
Sortez les vestes à patch…

Chronique-Burning Lady "Until the walls fall" 27/05/2013

Formé en 2008, Burning Lady composé de Sophie (vocals), Mulder (guitar) Alex (bass) et de Ripoll (drums) ont déjà faits plus de 150 concerts en Europe et partagé l’affiche avec de nombreux noms de la scène alternative (Lofofora, Mass Hysteria, Tagada Jones, La Souris Déglinguée…).

Leur créneau ? du punk rock bien maitrisé et porté par une voix féminine taillé pour le genre !
Sorti le 03 Mai dernier chez l’excellent label allemand Concrete Jungle Records, ce 1er album devrait être un exhutoire pour les publics de tous bords, amateurs de punk rock comme les néophytes.
Ce quartet lillois joui d’une solide réputation live grâce à leurs prestations rapides et énergiques et la surprise n’est jamais loin grâce aux nombreuses influences de chaque membre du groupe (Rock & Roll, Reggae, Folk…).
15 titres au compteur pour cet album, cela peut paraitre beaucoup mais pour ce genre de style, ça passe tout seul ! Les titres s’enchainent sans aucun problème et on adhère immédiatement à cette musique incisive et rentre-dedans !
Mention spéciale à Sophie (qui a tout d’une grande) qui assure le steak derrière le micro en nous proposant une palette au niveau voix rarement entendue en France dans ce style !
Dans le genre frontwoman qui décolle le papier peint, elle ressemble dans un tout autre style à Candace Kucsulain du groupe de Hardcore Walls of Jericho !
De l’énergie à revendre qui me fait penser que si tu es en couple avec une nana pareille et qu’elle te demande d’aller faire la vaisselle, et ben tu la ramènes pas et t’y vas direct !!!
Une présence énorme donc et un groupe qui bastonne derrière sans aucune faute de goût, c’est assurément le groupe qui monte dans le genre…Les Chtis sont dans la place !
Un grand coup de Doc Martens (placement de produit) dans la fesse gauche et pis c’est tout !!!
A voir en live le plus rapidement possible…

Chronique-Helldorado "Bones in closet" 22/05/2013

Originaire de Stavanger en Norvège, le groupe Helldorado est composé de Morten Jackman (Drums) de Dag Vagle (Guitar & vocals) et de Hans Wassik (bass).
Ces trois musiciens aiment l’univers de Sergio Leone, Robert Rodriguez ou de David Lynch et cela se sent dans leur musique.

Les sonorités vous renvoient dans un de leurs longs métrages et les yeux fermés vous verrez le film défiler sous vos paupières !
L’atmosphère est bien particulière et superbement stéréotypée, les riffs sont désertiques et poussiéreux. Les cuivres façon Mariachi et la slide guitar apportent beaucoup à cette production atypique.
On imagine très bien le désert du Nevada, le soleil qui cogne sur la nuque, les vautours qui rôdent à la recherche d’une éventuelle proie, la désagréable sensation d’avoir la bouche sèche et la fatigue qui se fait sentir à chaque pas.
C’est un vrai délice auditif et l’on pense parfois à Tom Waits, Johnny Cash ou bien Nick Cave pour la manière de chanter.
Sur d’autres titres, on voit déjà les belles bagnoles, les blousons de cuir, les courses poursuites et les mecs qui draguent autour d’un bon hot dog.
Inutile d’écrire des tonnes sur ce CD, il vous suffit de l’écouter et de le savourer un bon Whisky à la main !
Plaisir garanti même si ce groupe fait plus dans l’hommage appuyé que dans l’originalité.
Tout simplement la bande-originale d’un film que Quentin Tarantino n’a pas encore tourné !

Chronique-Tombstone Highway "Ruralizer" 22/05/2013

Il ne faut jamais se fier aux apparences dit-on souvent !
Et c’est tout à fait le cas avec ce groupe italien que l’on croirait venir tout droit du pays de l’oncle Sam.
Ce combo emmené par HM Outlaw (membre de Forgotten Tomb pour les connaisseurs) sonne plus américain que certains groupes texans, c’est pour dire !
Les intonations sont profondément sudistes (qui a dit: Hellyeah ?) sans pour autant tomber dans la facilité et le déjà vu !
Ils ont su digérer toutes leurs nombreuses influences pour en faire quelque chose de carré et d’efficace.
L’aspect brut de Black Label Society, le feeling de Lynyrd Skynyrd, la lourdeur de Corrosion of Conformity et vous obtenez le son proposé par cet excellent groupe originaire de Piacenza.
Certains titres enfoncent direct la cage thoracique, le groove est vraiment du tonnerre et les riffs pèsent des tonnes.
Un gros travail mélodique et harmonique avec quelques escapades musicalement intéressantes (Banjo, Keyboard, Bottleneck…) notamment sur « At the bitter end » et sur la reprise très personnelle de « Mississippi Queen » de Mountain me donne immédiatement envie de rappuyer sur la touche « Play » !
On sent une très grande cohésion entre le bassiste, le guitariste et le batteur…le chanteur quant à lui est très convaincant dans sa justesse.
En bref, on est charmé par le sens du refrain, les arrangements soignés, la débauche de guitares bien puissantes, la rythmique implacable et la voix irréprochable du chanteur.
Line-up : HM Outlaw (Vocals, Banjo…) Daniele Zoncheddu ( Guitars) Emilio S.O.B Sobacchi (drums)

Chronique-Backtrack Lane "Black truth & white lies" 15/05/2013

Je ne connais pas le pedigree respectif de ces quatres musiciens parisiens mais ils ont des influences des plus respectables. J’ai trouvé quelques similitudes avec dans le désordre : Them Crooked Vultures, Foo Fighters, Royal Republic ou bien Theory Of Dead Man.
Le tout bien digéré nous donne un album percutant, frais et efficace.
Il y a de bonnes idées tout au long de ce disque et l’ensemble est homogène et cohérent pour un premier album.

Une grosse rythmique, des riffs groovy et tranchants et une voix rauque juste comme il faut nous donnent vraiment la pêche et on en redemande bien volontiers !
C’est inventif et créatif au niveau des harmonies et on frise la perfection sur certains titres. Je pense notamment à « I live again » qui n’est pas loin de nous envoyer dans les étoiles. Ils ont eu l’excellente idée d’inviter le guitariste de Koritni Eddy Santacreu sur ce titre et celui-ci apporte une touche bluesy absente jusqu’ici.
Autre point fort de cet album, les titres s’enchaînent très rapidement. Je veux dire par là qu’entre les morceaux, il n’y a pas de « blanc » qui dure 12mn !!! Cela donne du coup beaucoup de rythme et cela contribue à donner une impression plus que positive à ces 10 titres (sans compter l’intro du début).
En résumé, un premier album truffés d’harmonies avec quelques passages bien musclés et des mélodies accrocheuses !
Backtrack Lane nous propose donc là du sérieux et on a vraiment hâte de découvrir la suite.

Chronique-Skid Row "United world Rebellion" chapter one 09/05/2013

Les Skid Row viennent nous rappeler avec ce nouvel EP (qui sera suivi de 2 autres dans les 12-18 prochains mois) qu’ils ne sont pas encore morts !
Il leur en a fallu du temps pour enfin digérer le départ de leur ancien leader charismatique Sebastian Bach mais là, ils semblent enfin sur le bon chemin.
Premier album donc depuis le très moyen « Revolutions per minute » en 2006.
5 titres, c’est peu mais il s’agit pour eux de remettre les choses à leur place et de nous donner envie de les réécouter.

Pari réussi : Les compos tiennent la route, certains riffs semblent tout droit sortis de leur meilleur album « Slave to the grind » (1991), la basse est aussi ronflante que le V8 d’une Mustang, la production est en béton armé et le combo américain nous propose du heavy musclé d’excellente facture.
La voix de Johnny Solinger est parfaitement dosée et un poil plus grave que celle de Sebastian Bach.
Aucune baisse de régime si ce n’est une belle power ballade »This is killing me » au milieu de cet EP.
Un retour en grande forme qui fait plaisir à voir en espérant que cela continue encore et encore (comme disait l’autre).
L’album est top et ça déchire : Tapez 1
Ouais pas mal mais peut mieux faire : Tapez 2
Même pas en rêve : Tapez 3
Bon pour ma part, j’ai tapé 1, voilà !
Sorti le 24 Mai, jour de la St Donatien (Oui je sais, ça on s’en fout mais j’aime bien être précis) !

Chronique-Seasick Steve "Hubcap music" 08/05/2013

Ancien producteur, arrangeur de chansons et songwriter, le guitariste de blues rock Seasick Steve arrive sur le devant de la scène musicale et se fait un nom à l’âge où certains prennent leur retraite !
Un simple passage à la TV lors d’une émission musicale en Angleterre fait de lui un homme heureux et remplissent les salles du monde entier.
Le californien s’impose enfin après avoir vécu la moitié de sa vie dans le caniveau…Le roi de l’Amérique rurale qui a connu Janis Joplin et Joni Mitchell dans les années 60 ou bien Kurt Cobain dans les années 90, touche son auditeur par l’enthousiasme et la sincérité qu’il met dans chacune de ses chansons.
Un son authentique et des arrangements épurés, des instruments rafistolés, une voix à la Billy Gibbons, cet artiste intègre nous régale de son milk-shake entre rock / blues / country sans fioriture !
Tout au long de ce nouvel album, l’influence du Delta du Mississippi n’est jamais très loin et on pense bien évidemment soit à Robert Johnson ou John Lee Hooker (avec qui Seasick Steve a eu l’honneur de jouer) soit aux texans de ZZ Top période Degûello ! Le titre « Freedom road » sonne quant à lui comme le « Baby please don’t go » de Big Joe Williams revisité par George Thorogood & The Destroyers.
Ce musicien qui doit se laver les dents au Bourbon est quand même le seul artiste que je connaisse qui lorsqu’il vient à Paris pour un concert dort au camping du Bois de Boulogne ! Ce fut le cas lors de son passage à Rock en Seine en 2011.
J’étais au 1er rang lors de ce festival pour ne pas louper la tête d’affiche de la journée (les Foo Fighters) quand un gars en salopette, chemise à carreaux et casquette usée par le temps s’avance sur le devant de la scène…et nous délivre un blues rock bien roots à faire chialer Vladimir Poutine !
Ce mec est tout simplement pour moi le grand père idéal avec toujours une anecdote sur sa vie à raconter une guitare à la main.
That’s all !!!
 

Chronique-Blackrain "It begins" 05/04/2013

Avant d’écouter ces 11 nouveaux titres, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à toutes ces violentes critiques qu’ont subies ces musiciens suite à leurs passages TV.
Quoiqu’on en pense, on ne peut pas nier leur professionnalisme et leur envie de percer dans ce milieu. Ils ont de l’ambition et jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas un crime d’en avoir !
Mais revenons à ce qui nous intéresse le plus: LA MUSIQUE !
Le single « Blast me up » en entrée en matière est plutôt réussie et aurait pu figurer sur leur dernier album « Lethal dose of… »
Les Blackrain auraient-ils un peu trop utilisés la photocopieuse ?
Les prochains titres me rassurent immédiatement et c’est une succession de titres modernes et ambitieux.
« Wild Wild Wild » est un hymne à lui tout seul tandis que la ballade « Nobody but you » est superbement maitrisés.
Encore du très haut niveau avec des titres directs et accrocheurs comme « Bad love is good » et « Death by stereo ».
« Dancing on fire » est quant à lui tranchant et incisif comme un couteau d’office sorti d’une mallette d’un candidat de Top Chef.
Le mid tempo « Young blood » nous prouve qu’ils ont énormément progressés dans tous les domaines et que la « patte » du producteur américain Jack Douglas a été plus que bénéfique.
Le très pop rock « Cryin’ tonight » semble sorti tout droit d’une comédie musicale de Broadway avec choeurs, solos et orchestrations aux petits oignons.
Arrive ensuite ce qui est pour moi le meilleur morceau qu’ils n’aient jamais enregistrés : « Re-evolution new generation », un titre incroyablement moderne avec son phrasé à la Alice Cooper et surtout parfaitement exécutés !
Du glam rock version 2013 efficace et recherché qui rivalise avec toutes les productions actuelles qu’elles soient américaines, allemandes ou bien suédoises !
Il est certainement plus difficile d’être apprécié ou reconnu chez soi qu’à l’étranger….autrement dit: « Nul n’est prophète en son pays » !
Voilà une expression qui va comme un gant à ce groupe qui progresse à chaque album et qui se donne les moyens d’y arriver !
Au plaisir de vous recroiser sur la route…

Chronique-War Machine "M" 04/05/2013

War Machine est un groupe angevin créé en 2003, savant mélange de thrash métal et de Rock & Roll. Le groupe tire son atmosphère chaleureuse et mélodique de l’Amérique profonde. Leur musique va à l’essentiel, privilégiant l’efficacité et le groove à la technicité. War Machine envoie assez d’énergie pour ne laissez personne indifférent !
Après un EP intitulé « W » sorti en Novembre dernier, ils reviennent aujourd’hui avec un nouvel EP logiquement appelé « M ».
Aucun changement si ce n’est qu’entre le 1er EP et celui-ci, les bougres ont beaucoup progressés…Les nombreux concerts donnés (avec en point d’orgue une participation au festival Motocultor Open Air 2012) ont semble t-il été profitables aux angevins puisqu’ils n’ont jamais été aussi convaincants !
Les 5 titres de cet EP (+1 titre caché) sont ultra groovy, ultra couillu et à moins d’avoir du beurre demi-sel dans les tuyaux, impossible de ne pas penser à Motôrhead.
Le 1er titre « Graveyard stomp » est rentre-dedans comme il faut et on sait immédiatement que ça va être la fête.
Un petit aller-retour par le frigo pour se prendre une bonne bière bien fraîche et la voix de clébard en rut de Tom nous rappelle à l’ordre et c’est « Thunder paradise » qui déboule sans crier gare !
Le très classieux « I’m dirty » nous démontre qu’en adoucissant « légèrement » le propos, le groupe reste carré et efficace.
Les 2 titres suivants dont le très southern métal « Broken bottle » nous donnent l’impression d’habiter dans le fin fond du Texas et l’heure est arrivé pour nous de s’en remettre une direct dans le gosier !
Je ne vous parle pas volontairement du titre caché et je vous laisse le découvrir par vous même mais sachez que les War Machine en ont assez sous le pied pour vous surprendre.
Un titre comme « Rock & Roll is the devil music » (genre Chrome Division) aurait très bien collé pour cet EP qui nous fout la trique du début à la fin !
le son est cradingue, les riffs sont lourds et ça sent le vomi un lendemain de grosse biture…
Leurs chansons permettent de fédérer un large panel de rockeurs allant du fan de Rock & Roll au Thrash métalleux sous un même crédo : Faire la fête !
Un grand merci à eux pour leur sympathie et leur disponibilité et à Cyrielle de m’avoir permis d’écouter ce brûlot.

Chronique-Destroy she said "Down to dirty" 04/05/2013

Originaire de Melbourne et formés en 2009, les 5 membres du groupe (soit le chanteur Simon McCullough, les guitaristes Youngy et Dave Walker, le bassiste Scampers et le batteur Greg Aldridge) se décident très rapidement à bosser d’arrache-pieds lors des répétitions en vue de sortir un premier album.
Histoire de se faire la main, un premier EP 5 titres sortira en Australie en Février 2011 puis l’album tant attendu « Down to dirty » en Octobre 2012 (sorti chez nous le 25 Mai prochain).
Découvert pour ma part sur la compilation « Rock des Antipodes vol 2″ du label français Bad Reputation, on sent très vite que ces australiens ont du solide à nous proposer.
Cela débute pied au plancher dès les premiers accords…Simon McCullough a du Bon Scott dans la voix et la hargne d’un Angry Anderson; Ce qui n’est pas pour me déplaire vous vous en doutez bien !
Les Gibson tournent à plein régime et la rythmique est largement à la hauteur.
Les gars nous chopent à la gorge avec leur pub rock bien couillu et le single « No church » me fait donc penser logiquement à Dr Feelgood !
C’est Rock & Roll à tous les étages et au rez de chaussée, ça bastonne aussi sévère et les gars ne lâchent rien !
Du gros rock australien qui déboite, une attittude à la Rose Tattoo et une production au top, il ne m’en faut pas plus pour parier toutes mes maigres économies que ce groupe va tout saccager sur son passage !
A voir très rapidement en Europe.
Merci Messieurs

Chronique-Trucker Diablo "Songs of Iron" 29/04/2013

Formé en 2008, le groupe irlandais Trucker Diablo ne tarde pas à se faire repérer entre autres par Joe Elliot (Def Leppard) et Cormac neeson (The Answer).
Ils assurent quelques mois plus tard les 1ères parties de Twisted Sister, de Black Stone Cherry et des Foo Fighters par exemple et participe même au Download Festival 2011 !
Rapidement signé pour la France et le Bénélux par l’excellent label français Bad Reputation, leur 1er album « The Devil Rhythm » est enfin disponible chez nous en 2012 enrichi d’une nouvelle cover, de photos exclusives et de 2 nouveaux titres bonus !

Le 1er titre « Red light on » nous propose un Hard Rock classic tandis que le suivant est plus sauvage dans l’esprit comme un bon vieux Black Label Society.
On enchaine avec du bon rock US avec « The Rebel » et « Drive » qui me font penser immédiatement aux ricains de Nickelback.
Décidemment ces quatres musiciens irlandais s’attaquent à tous les styles sans aucun complexe.
La ballade irlandaise se poursuit avec plus ou moins de bonheur et il faut attendre le morceau « Bulldozer » à mi chemin entre le Hard et le Heavy pour se reconcentrer sur cet album.
La faute sans doute à quelques titres dispensables et à beaucoup trop de générosité je pense. cela reste tout de même très agréable à écouter soyons bien d’accord !
Thin Lizzy est à l’honneur aussi avec « Rock halleluyah » et le très sudiste « Highway radio » version Lynyrd Skynyrd est lui taillé pour la Route 66 et les grands espaces.
Les irlandais nous assomment de riffs bien lourds avec un refrain qui reste direct dans la tête avec le très heavy »When it’s gonna rain » et le groovy « Shame on you » fait le reste !
Le dernier titre « I wanna go to the party with you » nous incite à les rejoindre pour faire la fête et cela risque d’être possible car ils seront en tournée européenne cette année.
Au final, c’est castagne à volonté avec quelques titres qui font mouche…Certes un peu moins convaincant que leur 1er album « The Devil Rhythm » mais on sent chez eux un énorme potentiel ! Le groupe se perd un peu en nous proposant des styles trop variés l’un de l’autre mais je me dis qu’en live, cela doit être tout à fait autre chose et que l’on doit en avoir pour son argent.

Live Report-Kadavar-Le Chabada, Angers-16/04/2013

Le bouche à oreille a semble t’il bien fonctionné car le Chabada est copieusement garnie pour assister au concert des « teutons flingueurs » de Kadavar !
En pleine promo pour la sortie de leur 2ème album « Abra Kadavar » sorti le 12 Avril chez Nuclear Blast Records, les allemands vont littéralement nous assommer avec leur Doom Stoner Psychédélique.
Juste le temps de s’apercevoir que le bassiste Mammut manque à l’appel et qu’il est remplacé à son poste par un français (excellent d’ailleurs) que les 1er riffs se font entendre…
Le son est excellent (une habitude au Chabada) et l’ambiance décolle gentiment !
Sympa de voir ce mélange de vieux habitués des concerts et de ces jeunes qui ne perdent pas une miette de la prestation.
Une grande maitrise se dégage et même si les berlinois ne sont pas très bavards, nous prenons tous la machine à remonter le temps grâce à leur son revival 70′s. Un bonheur d’entendre tous ces titres joués avec conviction et on peut constater assez rapidement que ces musiciens sont carrément habités par ce qu’ils jouent…
Beaucoup de groupes pratiquent le même style (Saint Vitus, Pentagram, sleep…) mais Kadavar est au dessus du lot à mon humble avis et l’a prouvé sur scène ce soir.

Chronique-Face Down "The long lost future" 15/04/2013

Tu veux participer au prochain concours de Headbanging près de chez toi ?
Bouge pas mon grand, j’ai de la came toute fraîche pour toi.
C’est viril, puissant et ça s’appelle FACE DOWN !
Si tu affectionnes tout comme moi Pantera, Down, Hellyeah ou bien Texas Hippie Coalition, tu ne seras pas trop dépaysé…
Après un EP intitulé « The Runaway » sorti il y a deux ans, ces parisiens (mais pas que) reviennent pour la 2ème couche pour le bonheur de tes cervicales.
Aussi bon qu’un T-Bone 300 grammes accompagné d’une sauce aux piments Jalapeños, Face Down te rentre direct dans le lard et te botte le cul sans te demander ton autorisation !
C’est ultra-efficace et ça bastonne sévère…Les riffs sont là où ils devraient être, la voix est rauque et sévèrement burnée et le reste du groupe suit sans aucune fausse note le train en marche !
Il est temps de sortir le Jack Daniels et de remercier Jérémy de Black Wave Promotion de m’avoir envoyer le CD.

Chronique-Whitesnake-Live Made In Japan-14/04/2013

Enregistré au Loud Park festival à Tokyo le 15 Octobre 2011, ce CD a bénéficié d’une production du tonnerre…Rien n’est laissé au hasard et ce Live va sans doute figurer dans mon top album 2013 !
Depuis leur signature chez Frontiers Records en 2010 et la parution l’année suivante du très convaincant « Forevermore », on savait le serpent blanc de retour pour de bon…
D’ailleurs 3 titres de cet album figure sur ce Live : le très Hard-Blues « Steal your heart away » et sa guitare slide, le single « Love will set you free » et « Forevermore » qui sans avoir la grandeur d’un titre de Led Zeppelin s’en approche inévitablement.
David Coverdale est très en voix et sans atteindre la folie d’un David Lee Roth nous rappelle à tous qu’il est et qu’il sera toujours un chanteur hors pair !
Doug Aldrich et Reb Beach les 2 guitaristes se livrent un duel de très haut niveau (Il n’y a qu’à écouter le titre « Six string showdown » pour comprendre à quoi je fais allusion)
Michäel Devin (bass) et Tommy Aldridge (drums) complètent le tableau et me fait dire qu’ils ont sans doute le meilleur line-up de leur histoire.
Si ils jouent de cette manière sur la Mainstage du Hellfest le 21 Juin prochain, ils risquent de mettre tout le monde d’accord.
Sortie le 23 Avril en version DVD, 2 CD/DVD deluxe edition digipack et Blu-Ray

Interview-Blondstone-le souffle du désert-12/04/2013

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Originaire de Nancy, Blondstone reprend les choses là où le rock en est resté en 90.Le groupe envoûte par son groove, et surprend par des déflagrations mi stoner, mi grunge. Entretien avec le groupe alors en pleine répétition :

Quel est votre parcours respectif avant d’avoir eu l’idée de fonder Blondstone ?
Nous nous sommes formés en 2011 mais nous nous connaissions déjà bien avant ( Alex Astier et Nicolas Bourjot ont fréquenté la même école de musique et Pierre Barrier quant à lui était à la Music Academy International de Nancy).
Nous avons joués dans d’autres formations avant la création du groupe et nous avons joués notamment beaucoup de covers avant d’écrire nos propres compositions !

Un choix naturel pour vous de chanter en anglais ?
Si nous avions choisi la chanson, nous aurions peut-être chanté en français mais nous faisons du ROCK alors la question ne s’est même pas posée. Et comme le disait John Lennon: » Le rock français est comparable au vin anglais » (rires)

Quels groupes vous ont influencés pour faire de la musique ?
Il y a Queens of The Stone Age, Nirvana, Triggerfinger et un peu plus loin de nous Black Sabbath et Grand Funk Railroad !

Vous allez bientôt défendre cet EP en concert il me semble ?
Tout à fait, nous sommes en tournée du 20 Avril au 25 Mai (voir dates sur www.blondstone.net) puis nous enchaînons par quelques festivals pour reprendre la tournée à partir du mois d’Octobre !

Les prochains projets de Blondstone ?
cet été, nous serons en studio à Liège en Belgique…nous avons en plus des 5 titres présents sur l’EP de très nombreuses compos que nous allons peaufiner en vue d’un album mais nous prenons le temps de bien faire les choses…Nous sommes aussi à la recherche d’un label et nous avons faits donc beaucoup de démarche en ce sens !
A noter que leur EP est en téléchargement gratuit (voir page Facebook du groupe) et que l’artwork de la pochette a été réalisé par Pierre Fargetton du groupe Bloody Mary !

Chronique-Blondstone "Blondstone" 12/04/2013

On connaissait déjà du côté de Nancy le groupe Bloody Mary (Bad Reputation records) mais il va falloir compter aussi maintenant sur Blondstone qui sort ici son 1er EP 5 titres !
Du rock stoner avec des influences grunge et aux sonorités 90′s, voilà ce que sait faire de mieux ce power trio lorrain !
Une basse omniprésente, une batterie lourde, une guitare tranchante ajoutés à cela des refrains à la Queens of the Stone Age et vous obtenez un résultat bluffant pour un album auto-produit.
Les compos sont brillantes et superbement réalisés et les titres s’enchaînent sans aucun temps mort. Impossible de ne pas penser dans l’intention aux excellents belges de Trriggerfinger !
Ce groupe formé en 2011 et plus que prometteur est en tournée actuellement… A suivre de près donc et l’on attend avec impatience un vrai album. Bravo

Chronique-6:33 & arno Strobl "The stench from the sweeling" 10/04/2013

Qui mieux qu’Arno Strobl pouvait nous parler directement de « The stench from the swelling » ?
Personne bien évidemment alors voici ce qu’il m’a répondu à propos de ce nouvel album où tous les styles de musique se chevauchent avec bonheur:
Beaucoup de gens peuvent y trouver leur compte car il fait le grand écart entre des mouvements techniques et complexes (Giggles, garlands & gallows part 1 & 2). Mais on y trouve également de vraies chansons (I should have known her name was boogie / I like it). Je crois qu’à ce titre, il constitue l’album le plus abouti sur lequel j’ai eu l’occasion de travailler à ce jour et j’en suis très fier. On est bien au delà du simple « balayage » de 50 styles de musique mélangés au métal ! Tout le mérite en revenant à Nico le compositeur du groupe qui a un vrai talent d’écriture et à Manu le clavieriste / arrangeur qui nous rend le tout très digeste
Rien à rajouter, tout est dit…à vous les studios !

Chronique-Dave Evans & Nitzinger "Revenge" 29/03/2013

Pour ceux et celles qui l’auraient oubliés (comme moi je l’avoue bien volontiers) Dave Evans fut le premier chanteur d’AC/DC juste avant le très regretté Bon Scott.
En écoutant cet album, je me disais que j’aurais peut-être du suivre d’un peu plus près son parcours !
Il est accompagné en plus de ses musiciens habituels par John Nitzinger un guitariste texan qui a joué notamment avec BB King, The Allman Brothers Band ou bien Alice Cooper (excusez du peu).
Dès le 1er titre (« Control ») on sent que les gars ont des choses à raconter…Dave Evans possède un organe puissant et change de style avec une facilité déconcertante !
Une voix rocailleuse sur le titre « Shifting sand », un brin plus rock & Roll sur le titre « A sharp stick in the eye » et carrément théatrale sur « Dead cat smile » (merci Mr Vincent Furnier)
Un excellent slow blues (« Where she goes I go ») nous fait directement penser à Gary Moore tandis que le très jovial « Stay drunk » est très « Southern rock » dans l’esprit !
Le titre « The night we stank the stars » est dirait-on tiré d’un opéra rock et Dave Evans en fait des caisses sans que ce soit ridicule.
Mon titre préféré de l’album, le très bluesy « Going back to Texas » fleure bon le bourbon et la sauce barbecue !
Mention spéciale aux musiciens qui ont su s’adapter aux changements de décor imposé par le chanteur australien d’origine britannique.
Pour résumé, un album varié à classer sur votre plus belle étagère entre American Dog et George Thorogood.

Chronique-Tracer "El Pistolero" 27/03/2013

Quoi de neuf chez Tracer depuis la sortie en 2011 de leur excellent album « Spaces in between » ?
Tout d’abord, de très nombreux concerts en compagnie des suédois de Royal Republic, des américains de Black Label Society et des français d’ Headcharger.
Le prix du « Best New Band » au Classic Rock & Roll of Honour 2012 et
un changement de line-up (Leigh browm un des frères à l’origine du groupe a été remplacé par Jett Heysen Hicks au poste de bassiste)
Ensuite les influences grunge du début ont laissés la place à un rock stoner de grande qualité !
le son est lourd, maitrisé de bout en bout et la voix de Michaêl Brown est toujours aussi rauque et envoûtante.
Le single « El Pistolero » donne le ton à l’album…s’ensuit un enchaînement de titres aussi bons les uns que les autres !
On ne peut s’empêcher de penser aux Foo Fighters sur le très réussi « Wolf in cheap clothes », à Audioslave sur le titre « Scream in silence » ou bien à Led Zeppelin période kashmir sur l’excellent « Hangman » (Y’a pire comme comparaison n’est ce pas ?).
Voilà un groupe qui se bonifie avec le temps et qui ne se repose pas sur ses lauriers…Ce qui me fait penser que l’Australie nous a gâtés ces dernières années en nous envoyant en plus de Tracer: Airbourne, Electric Mary, Dirt River Radio ou bien Koritni pour ne citer qu’eux !
3ème album du combo d’Adélaîde et un parcours sans faute pour l’instant qui me donnent vraiment envie de les revoir en live (et vous aussi j’espère).

Live report-Les Ramoneurs de Menhirs-St Mathurin sur Loire-23/03/2013

En live, les Ramoneurs de Menhirs n’ont rien à enviés aux bostoniens de Dropkick Murphys ou bien un peu plus de loin de nous aux irlandais de The Pogues.
Leur punk celtique fait mouche et le mélange guitare / biniou / bombarde et chant breton est des plus efficace.
Emmenés par Loran ex-bérurier Noir, le set commence pied au plancher et ça pogote dès les premiers accords !
La salle est copieusement garnie (environ 400pers) et les titres de leurs 2 albums au compteur sont repris en choeur par l’assistance qui n’attendaient que ça.
Le titre « If the kids are united » des Sham 69 et quelques titres des Bérus (dont « Vive le feu » et « La jeunesse emmerde le front national ») nous ramène direct à la grande époque du rock alternatif !
Les Ramoneurs soutiennent les causes qui leur sont chères: la malbouffe, la langue bretonne, le cas Léonard Peltier cet amérindien condamné à perpétuité en 1976…et la bière locale « La Pieutre » !
2h de concert pour la somme de 7€, c’était sans aucun doute la bonne affaire de la soirée !
Les Ramoneurs de Menhirs ne sont pas près de se calmer et c’est tant mieux