jeudi 1 août 2013

Chronique Jimm - éponyme

Sorti chez Dooweet Records cette année et mixé au studio Sainte Marthe de Francis Caste (The Arrs, Bukowski...) le 1er album éponyme de Jimm est le projet solo d'un musicien talentueux et multi-instrumentiste.
Secondé à la batterie par David Hazet Viloria pour la réalisation de cet opus, c'est un condensé de Rock, de Metal voir même de Punk Rock (surtout flagrant au niveau du chant).
Le chant parlons-en car Jimm met un point d'honneur à chanter en français tous ses textes. Pas une mince affaire quand on sait que certains se sont bien ramassés et la première surprise vient justement de là ! Engagés et bien construits, ça tient largement la route et le chant clair et puissant de Jimm y est pour beaucoup.
La guitare est omniprésente et se fait parfois résolument Metal comme sur les titres "l'indifférent", "Ephémère" ou bien "Eternel requiem" et carrément Rock comme sur "A l'intérieur" ou sur l'instrumental "Le cavalier solitaire".
Une petite parenthèse avec le titre "Celtic" qui comme son nom l'indique fleure bon l'Irlande et les grands espaces verts.
2 titres un peu plus faibles à mon avis "Un sens à ma vie" et "De la douceur dans ma violence" font que cet album manque de très peu d'être dans la catégorie indispensable.
Mais Jimm a plus d'une corde à son arc et finit par 2 très bons titres "Quand tu me frôles" qui rejette un Nickelback aux oubliettes et le très inspiré "Arriviste" très proche au niveau de l'intention des français de Mass Hysteria !
Des riffs burnés, des mélodies accrocheuses, un gros son à l'américaine (on pense notamment à Alter Bridge, Papa Roach) et on se dit que le Rock bleu blanc rouge s'est trouvé une nouvelle pépite !
Tout n'est pas parfait mais nous avons là un album dense et varié et on sent chez lui un énorme potentiel.
A suivre de très près donc !

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