Les Lords Of Altamont sont nés sur les cendres encore fumantes d'autres
groupes (dont les Fuzztones) et ont pour leader Jake "The Preacher" Cavaliere,
un chanteur longiligne tatoué de la tête au pied et qui en live malmène son
orgue de façon assez violente tout en lui faisant honneur. Ce combo originaire
de Los Angeles est l'archétype du rock & roll band faisant une fixation sur
le rock garage des sixties, et s'est doté d'un nom (sans doute par pur
provocation) qui évoque le festival d'Altamont organisé en 1969 et qui
malheureusement se terminera par la mort d'un jeune noir, le service d'ordre
étant assuré ce soir là à grands coups de poings et de couteaux par des Hell's
Angels locaux. A l'affiche de cet évènement en pleine période hippie : Santana,
Flying Burrito Brothers, Jefferson Airplane, Crosby - Stills - Nash and Young et
les Rolling Stones pour clôturer la soirée.
Repris à la sauce heavy garage, certains titres de ces groupes légendaires retrouvent une seconde jeunesse et les Lords Of Altamont prennent le soin d'épicer le tout avec le talent qu'on leur connait. Abrasif et brûlant comme un laser sur un tatouage, tout se joue ici à l'instinct et avec beaucoup de sincérité. Ils puisent leur énergie aussi bien du côté des Stooges que des MC5 et pour cet album en forme d'hommage, aux Rolling Stones. Signé sur le label parisien Fargo Records (The Bellrays, Sallie Ford & the Sound Outside, Neal Casal...), les Lords sont une sorte d'ovni et possèdent l'urgence des Ramones, leur musique étant toujours sur le fil du rasoir en équilibre instable entre riffs bruyants et chant habité par le démon. Jake Cavaliere envoie toute la sauce dès que les premières mesures commencent à tomber...c'est puissant, racé, sauvage et sa carotide est prête à exploser à tout moment. Un personnage à lui tout seul et une dégaine d'1m80 qui inspire le respect. Les guitares saturées et la rythmique imperturbable donnent immédiatement le ton et l'orgue renforce avec brio l'esprit vintage. Tous les titres sont liés par de véritables références avec tous les ingrédients incontournables que cela implique et ça sent bon le cuir, la graisse et le perfecto. Pas entendu un si bel hommage depuis bien longtemps et bien que ce groupe ne doit rien évoquer aux auditeurs de NRJ ou aux lecteurs des Inrocks, ce gang de la cité des anges est à suivre de très près.
Repris à la sauce heavy garage, certains titres de ces groupes légendaires retrouvent une seconde jeunesse et les Lords Of Altamont prennent le soin d'épicer le tout avec le talent qu'on leur connait. Abrasif et brûlant comme un laser sur un tatouage, tout se joue ici à l'instinct et avec beaucoup de sincérité. Ils puisent leur énergie aussi bien du côté des Stooges que des MC5 et pour cet album en forme d'hommage, aux Rolling Stones. Signé sur le label parisien Fargo Records (The Bellrays, Sallie Ford & the Sound Outside, Neal Casal...), les Lords sont une sorte d'ovni et possèdent l'urgence des Ramones, leur musique étant toujours sur le fil du rasoir en équilibre instable entre riffs bruyants et chant habité par le démon. Jake Cavaliere envoie toute la sauce dès que les premières mesures commencent à tomber...c'est puissant, racé, sauvage et sa carotide est prête à exploser à tout moment. Un personnage à lui tout seul et une dégaine d'1m80 qui inspire le respect. Les guitares saturées et la rythmique imperturbable donnent immédiatement le ton et l'orgue renforce avec brio l'esprit vintage. Tous les titres sont liés par de véritables références avec tous les ingrédients incontournables que cela implique et ça sent bon le cuir, la graisse et le perfecto. Pas entendu un si bel hommage depuis bien longtemps et bien que ce groupe ne doit rien évoquer aux auditeurs de NRJ ou aux lecteurs des Inrocks, ce gang de la cité des anges est à suivre de très près.
Quatre musiciens aux mines
patibulaires prêts à cramer des amplis que vous pourrez retrouver prochainement
car ils seront en France à partir du 15 Octobre. A déconseiller bien évidemment
à tous ceux pour qui la musique est un long fleuve tranquille. Attention,
concerts du genre virulents...bienvenue en enfer !
4,5/5
arno Jaffré
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire